Reboot || Souffle des Embruns.

Noms: Patte des Embruns – Nuage des Embruns – Souffle des Embruns – Etoile des Embruns.
Age (en lunes): 30.
Clan: Paix.
Rang: Lieutenant
Sexe: Mâle
Liens:
Pouvoirs: Ailes (♥) et maîtrise du débit des rivières. Nécessite beaucoup d’énergie s’il le tire des nappes phréatiques (à cause de grandes chaleurs). Très utile pour la pêche, en cas de pénurie de poissons par le niveau trop bas de l’eau.

Reconnu pour mon charisme, ce n’est néanmoins guère comme cela que j’aimerais que l’on me voie. J’ai une vision du monde que certains appelleraient une utopie pure et simple. Néanmoins, je reste conscient des risques de la vie, tout ce qui peut nous faire mourir, ce qu’on doit respecter et appliquer. Sans doute fût-ce déterminant pour l’accès à mon poste actuel, jeune et vertueux matou que je suis. J’ai appris à respecter les femelles, que je méprisais avant. Mais jamais je n’aurais de liaison avec l’une d’elles. Si elles veulent me séduire, c’est avec plaisir que je m’engagerai dans leur jeu, qui n’aura aucun aboutissement concret ; je leur fais savoir de manière à ne pas les blesser inutilement.
Féru de voyages, j’aime découvrir, arpenter des terres inconnues, faire face à des imprévus et mettre en œuvre ma capacité à m’adapter à toute situation. C’est pourquoi j’utilisais, du temps de mon âge guerrier, énormément mes ailes.
J’aime faire de nouvelles rencontres, mais n’ai aucun scrupule par la suite si un combat entre nos Clans s’engage. Je ne peux pas. De la même manière que je ne veux pas aimer, car le jugement est altéré et que cela fait des personnes en plus à se soucier – d’un amour passionné naissent des chatons. Mon devoir est strictement matériel, non pas émotionnel, en aucune manière. J’apporte autant que ce peut mon aide, je donne des anecdotes de chasse, et l’on aime parfois me consulter, car je prononce de belles paroles.  

Ce que l’on remarque en premier lieu chez moi, ce sont mes yeux. D’un bleu océan, qui m’ont valu le nom que je porte avec fierté aujourd’hui. Mon pelage est brun brillant, strié de rayures plus foncées. Je dirais que ma stature a tout du chat ordinaire, bien qu’un peu musclée pour affirmer ma virilité. Mes pattes sont plutôt taillées pour la vitesse, ce qui m’assure un atout puissant pour la chasse. Quand quelqu’un m’ennuie, j’ai cette particularité de remuer les oreilles. C’est embêtant, car la personne qui m’ennuie pense dès lors le contraire lorsqu’elle remarque ce signe…

Rien qui fût particulier à ma naissance, si ce n’est le décès de mon frère. Je ne vis alors qu’avec une sœur, qui au contraire de moi détestait le changement. D’ailleurs, jamais elle n’osa me révéler son pouvoir. Pour quelle raison, je ne le savais pas.
Nous ne nous ressemblions pas ; à croire que nos parents avaient flirté avec d’autres personnes. Elle, noire comme une panthère ; moi, rayé comme les grands félins qu’on appelait les tigres.
Mon apprentissage fut rendu chaotique par la faute d’une jeune féline, fort charmante, que j’eus accepté à titre de mentor officiel. Le problème résidait dans le fait que nous pratiquions un jeu de séduction dangereux. Nos pouvoirs se contraient ; je ne lui faisais rien, elle non plus ; et par moments, nous nous faisions mutuellement de l’effet. Elle assouvissait avec délectation son pouvoir guerrier sur mon inexpérience, jeunot que j’étais. Un jour, elle s’exprima en ces mots :
« Ah, Nuage des Embruns, pourquoi ne peux-tu pas emprunter le chemin de la sagesse ?
– L’avez-vous seulement emprunté ? »
Un sourire avait élu domicile au creux de ses lèvres. Et sa réponse m’avait ébahi, tant par sa simplicité apparente que sa complexité sous-entendue :
« Est sage celui qui sait être sage. »
Nous ne partagions aucun sentiment, ou presque. L’ambigüité de nos relations commençait à poindre dangereusement, et je n’étais qu’aux trois quarts de mon apprentissage. Si bien qu’un jour, elle me convia dans un endroit qu’elle affectionnait beaucoup, et qu’elle me dit, en ces termes exacts :
« Je vais demander à notre juste meneuse que tu changes de mentor.
– Et pourquoi cela ? m’étais-je récrié.
– Tu le sais, Nuage des Embruns. »
Elle avait tourné les talons, n’attendant aucune autre réaction de ma part. Ou peut-être n’était-ce qu’un test moral, pour juger de mes capacités à répondre.
« T’ai-je déçue ? » la relançai-je.
Mais la féline s’enfonçait toujours plus dans les fourrés, la queue ratissant le sol. Pourquoi était-elle en rogne ?
« Tu ne veux pas le faire. »
Cette fois, elle marqua un arrêt si net que même la forêt sembla retenir son souffle.
« Tu ne veux pas le faire, parce que tu n’as pas foi en l’amour. »
Elle se retourna. Ses yeux se plantèrent dans les miens et me paralysèrent tant l’émotion qui les traversait était puissante. L’espace d’un instant, je crus voir briller un éclat de regret, mais bientôt ses prunelles devinrent froides comme l’hiver. Elle commença ensuite à me tourner autour, à la manière d’une parade nuptiale, frôlant mes flancs et me soufflant sur le visage. Agacé, je remuai la queue. Encore un de ces petits jeux de séduction…
« Ah, noble, si noble apprenti… je n’ai plus rien à t’enseigner, voilà tout ; et toi, fier et vaniteux, tu te projettes déjà comme le détenteur des secrets du fonctionnement des sentiments. En cela, je serai claire ; tu n’exerces aucun contrôle sur eux, alors que tu cueilleras avec aisances les femelles les plus ingénues. Le dernier conseil que j’ai à te donner – et écoute-le bien – est le suivant : prends garde à ce que tu ressens. Quoi qu’en disent les autres, aimer est bien dangereux et tu n’as qu’une seule vie. »
Elle avait fait quelques pas en arrière, en me considérant d’un air dédaigneux.
« Adieu, Nuage des Embruns ! »
Je n’ai plus jamais entendu parler d’elle. On dit qu’elle se fût tuer par un blaireau, mais je n’y croyais guère ; elle s’était enfuie, pour mener une vie à l’abri des terres claniques. Et pour que l’on m’affrète un nouveau mentor.
Ce mentor, un mâle intelligent et dévoué au Clan, m’apprit plus ou moins à maîtriser mon pouvoir. Lui avait une compagne et des enfants ; son discours fut alors tout autre, tandis que nous revenions d’une chasse fructueuse.
« L’amour, c’est ce qui te permet de te réveiller sans te demander pour quoi tu vis. Bien sûr, tu vis pour le Clan, mais pas au détriment de tes besoins affectifs.
– Comment cela ?
– Nous avons besoin d’aimer, Nuage des Embruns. Et, quoi qu’on en dise, tout le monde a aimé au moins une fois. Tu verras ; un jour, tu seras amoureux d’une jolie femelle et alors, ta vraie vie commencera. »
Indubitablement, j’avais pensé à mon ancienne mentor. Que ressentais-je envers elle ? Sympathie ? Rancœur ? Am… itié ?
Prends garde à ce que tu ressens. Quoi qu’en disent les autres, aimer est bien dangereux et tu n’as qu’une seule vie. Ainsi avaient été les mots de cette femelle… et ce fut toujours ses conseils que je suivis, par la suite.
Et que je suivrai encore.

Avoir du pouvoir sur une femelle, quitte à la mépriser pour que celle-ci ne l’aime jamais. Méprise le sentiment amoureux. Aime beaucoup se faire des amis et découvrir de nouvelles choses.

Prénom: //
Age: 10 – 30 ans
Sexe: Meuf
Comment avez-vous connu le forum? Par Ambry
Quelque chose à améliorer? Le codage 8D
Avez-vous lu le règlement? Bah non non !
Codes du règlement: C’est nécessaire ?
Autre? BLBLBLBLBLBLBL

J’ai des facilités en écriture et je suis graphiste amateur ^^

Quelque chose à dire? Ce perso déborde de swagg, avouez-le 8)